• HOMMAGE AMICAL ET MILITANT A CATHERINE GRUPPER

    Dimanche 17 novembre de 14h à 18h à LA BELLE ETOILE, théâtre de la Compagnie Jolie Môme, 14 allée Saint Just 93200 Saint-Denis (métro Front Populaire-Aubervilliers, ligne 12) ... Tous ses amis et camarades du MRAP, du Collectif Mumia, du Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah et d'autres organisations vous invitent à lui rendre un dernier hommage amical et militant. Pour celles et ceux qui ne pourront être présents, vous pouvez faire parvenir un message de sympathie et de condoléances à l'adresse mail suivante : courrier@cie-joliemome.org

     

    MAUREEN FAULKNER ET LE SYNDICAT DE LA POLICE (FOP) DEMANDENT A LA COUR SUPREME DE PENNSYLVANIE DE DESSAISIR LE PROCUREUR ET LE JUGE EN CHARGE DE L'AFFAIRE MUMIA.

     

    Cette offensive judiciaire est une nouvelle tentative de mise à l'écart des magistrats qui ont décidé d'accorder un droit d'appel à Mumia eu égard aux conditions du déroulement de son procès et des nombreuses preuves cachées ou détruites qui aurait dû bénéficier au prévenu. Et ce quelques jours seulement après le rejet par la Cour supérieure de Pennsylvanie d'une demande de Maureen Faulkner, veuve du policier assassiné, visant à dessaisir le juge et le procureur en charge de l'affaire, lequels ont donné à Mumia une chance de pouvoir enfin défendre son innocence. Vous trouverez en pièce jointe un article du plus grand quotidien de Philadelphie (l'INQUIRER) relatant le bras de fer entre les avocats de Mumia et leurs adversaires, au premier rang desquels se trouve toujours le puissant syndicat de l'Ordre fraternel de la police de Philadelphie dont les états d'armes racistes sont connus sur l'ensemble du territoire des Etats-Unis.

     

    INFOS & INITIATIVES

     

    • Samedi 16 novembre (17h) à Paris, café-débat sur l’affaire Mumia Abu-Jamal et la peine de mort au Bar KER BEER 10 rue Vandamme 75014 Paris (Métro Gaité). Avec la participation de Jacky Hortaut du Collectif français Libérons Mumia et de Sandrine Ageorges-Skinner de l’association Ensemble contre la peine de mort. Inscription de préférence : www.kerbeer.bzh ou guilloujulien@hotmail.com

     

    • Vendredi 22 novembre (19h salle Jean Carmet), soirée solidaire pour Mumia à Allonnes (Sarthe) dont le journaliste afro-américain est citoyen d'honneur avec le soutien de la municipalité et la participation de Jacques Lederer, représentant du Collectif français LIBERONS MUMIA. Au programme : représentation de dances artistiques et interventions de Mourad, Sabah et Anissa. Entrée 5€ au profit de la défense de Mumia (voir l'affiche en pièce jointe).

     

      

    COLLECTIF FRANÇAIS "LIBÉRONS MUMIA !"
    rassemblant une centaine d'organisations et de collectivités publiques
    MEMBRE DE LA COALITION MONDIALE CONTRE LA PEINE DE MORT
    contact@mumiabujamal.com

     

    Article INQUIRE...ov 2019.doc.pdf

    Affiche ALLONNES nov 2019.jpg 


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  • De quoi la "Chute du mur de Berlin" est-elle le nom : 30 ans après. (2)

    15 Novembre 2019

    Deux points de vue complémentaires, d'historiens du monde anglo-saxon, sur ce que Poutine ( et beaucoup d'autres ) qualifie de "plus grande catastrophe du siècle".

    le contrepoint marxiste de  Jacques Pauwels
    à comparer
    à celui (libéral éclairé) de Geoffrey Roberts ,
     

     

     

    La chute du Mur de Berlin:
    célébrer ou ne pas célébrer?

     

    Jacques Pauwels pour investig'action

     
     

    Il est impossible de s’opposer à la disparition des murs qui discriminent les peuples et il est dès lors impossible de ne pas applaudir la chute du Mur de Berlin en novembre 1989 ou, si on va par là, de ne pas aspirer à la chute d’autre murs qui, aujourd’hui, trente ans plus tard, sont toujours en place ou sont en cours de construction. Mais il est légitime de se demander si l’effondrement du communisme en Europe de l’Est et de l’Union Soviétique, inaugurées par la chute du mur de Berlin a constitué un triomphe pour la démocratie.

     

    Publié par   LIBRAIRIE TROPIQUES
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  • Il ne faut pas sauver le maréchal Macron

    12 Novembre 2018

     

    Tandis qu'il fait des papouilles à son copain Donald (le pacifiste américain bien connu), notre néo-pacifiste hexagonal (mais à géométrie variable) voudrait faire oublier qu'il a lui-même initié (en tant que supplétif du Pentagone) ou soutenu, ainsi que ses prédécesseurs Sarkozy et Hollande, les seules expéditions belliqueuses et agressions post-coloniales observées ces dernières années dans le vaste monde. Notamment en Lybie, Syrie, Kossovo, Serbie, Irak, Ukraine, Yemen, Côte d'Ivoire, Centrafrique, au Mali, au Niger, en Palestine, etc.

     

    C'est au titre du remarquable cynisme hypocrite qu'il manifeste avec une belle constance que nous lui dédions donc cet extrait du livre de Jacques Pauwels que ce dernier nous a transmis pour l'occasion.

     

     

    L’arrivée des Canadiens a Mons, le 11 November, 1918 (tableau par Inglis Sheldon-Williams, “Le retour à Mons”, Musée de guerre à Ottawa CWM 19710261-0813, c/o Wikimedia Commons)

     

    La grande majorité des soldats allemands sur le front occidental se rendait compte que la guerre était perdue, ils en avaient plus qu’assez et voulaient rentrer chez eux. Et ils ne cachaient pas leur mépris pour les politiciens et les généraux qui avaient déclenché le conflit et leur avaient ainsi infligé toute cette misère. La coupe était pleine et ils estimaient absurde de perdre la vie pour une cause perdue.

     

    L’armée allemande commença à se démembrer, il n’y avait quasiment plus de discipline et le nombre de désertions et de redditions de masse monta en flèche. Certains historiens allemands ont décrit cette situation comme une « grève militaire » (Kampfstreik), un « refus de se battre » , un « refus de continuer à faire la guerre ». Entre la mi-juillet 1918 et l’armistice de novembre, 340 000 Allemands allaient se rendre ou passer à l’ennemi. En septembre 1918, un Tommy (soldat anglais) fut témoin de la façon dont les prisonniers de guerre allemands éclataient de rire et applaudissaient chaque fois qu’un nouveau contingent de prisonniers était amené. Même les soldats d’élite capitulaient en grand nombre. De toutes les pertes allemandes, les prisonniers représentaient à cette époque le taux sans précédent de 70 %. Les soldats allemands recouraient désormais à toute sorte de faux-fuyants pour ne plus devoir aller au front, pratique qui leur valut l’étiquette de « tire-au-cul » (Drückebergerei). Les troupes ramenées du front oriental vers l’ouest désertaient et passaient la frontière des Pays-Bas pour s’y faire interner. Pas moins de 750 000 soldats allemands auraient déserté, à cette époque ; en tout cas, il y en eut autant qui furent mentionnés « absents » dans leurs unités. Dans la capitale, Berlin, la police faisait état de leur présence par dizaines de milliers. L’épidémie de désertions, de redditions de masse et de Drückebergerei prit de telles proportions en août et septembre 1918 que l’on a décrit cette situation comme une sorte de « grève militaire inexprimée ». C’est ainsi que les hommes percevaient la chose aussi. Les soldats allemands qui se retiraient traitaient souvent ceux qui montaient au front de briseurs de grève et de « rallongeurs de la guerre » (Kriegsverlängerer) ! L’influence de la Révolution russe dans tout cela devint on ne peut plus évidente quand, en octobre, à Kiel, les marins se mutinèrent. Ils refusèrent d’obéir aux ordres et instaurèrent des conseils de soldats et de travailleurs, des soviets, donc, à la manière des Russes. Par la suite, des conseils similaires apparurent bien vite dans toute l’Allemagne.

     

    Dans de telles circonstances, c’est un miracle que les Allemands fussent parvenus à encore opposer une résistance systématique lors de l’offensive finale des Alliés à la fin de l’été et à l’automne 1918. Ils ne pouvaient faire autrement que de se replier, mais ils ne le faisaient pas en débandade, mais lentement et en bon ordre. Jusqu’aux tout derniers instants, la Grande Guerre est ainsi demeurée la grande entreprise meurtrière qu’elle avait été dès le tout premier jour. Au cours des cinq dernières semaines de la guerre, on compta encore un demi-million de morts et de blessés. Même le tout dernier jour, il y eut encore des milliers de morts et de blessés. Un certain nombre de soldats sont même « tombés » quelques minutes à peine avant l’entrée en vigueur de l’armistice du 11 novembre 1918, à 11 heures du matin. Le 10 novembre, des troupes britanniques et canadiennes étaient arrivées à proximité de Mons où, en août 1914, l’armée britannique avait livré sa première bataille contre les Allemands. Au cœur de la nuit une information était parvenue aux commandants locaux. Au village de Rethondes, dans un bois près de Compiègne, où le général Foch, commandant en chef des armées alliées avait installé son quartier général, un accord avait été conclu avec les négociateurs allemands pour déposer les armes ce matin même, à 11 heures. La poétesse britannique May Wedderburn Cannan a salué comme suit cette communication tant attendue, dans un poème intitulé :

     

     

    The Armistice

    The news came through over the telephone :

    All the terms had been signed : the war was won

    And all the fighting and the agony,

    And all the labour of the years were done.

     

    La nouvelle nous est arrivée par le téléphone :

    Toutes les conditions ont été acceptées : la guerre était gagnée

    Et de tout ce long combat et de cette agonie

    Et de toute cette peine de tant d’années, c’en était terminé.

     

     

    Mais, à Mons, le long combat, l’agonie et la peine n’étaient pas encore tout à fait terminés. On aurait pu déjeuner tranquillement et attendre 11 heures avant de pouvoir entrer en ville. Le commandant canadien, le général Arthur Currie, donna toutefois l’ordre de s’emparer de Mons très tôt le matin, tout en sachant pertinemment bien que les Allemands résisteraient et que le sang coulerait donc. « C’était une question de fierté », expliqua-t-il plus tard,

     

    « que nous pussions terminer la guerre là où nous l’avions commencée et que nous, jeunes lionceaux [canadiens] du vieux lion [britannique] pussions reconquérir ce qui avait été perdu en 1914. »

    George Ellison et George Price, respectivement le dernier Tommy et le dernier Canadien à avoir perdu la vie dans la Grande Guerre, furent tués alors qu’il ne restait plus que quelques minutes avant qu’on ne déposât les armes. Ils reposent au cimetière militaire britannico-allemand de Saint-Symphorien, à quelques kilomètres de Mons, en compagnie de John Parr, le tout premier Britannique à avoir perdu la vie dans la Grande Guerre, de même que des centaines d’autres soldats britanniques et allemands qui avaient perdu la vie dans les environs de Mons au début et à la fin de cette guerre. Le dernier jour de la Grande Guerre, le 11 novembre 1918, l’ensemble des armées sur le front occidental déplora encore 10 944 pertes, y compris 2 738 morts. C’était environ le double de la moyenne quotidienne des morts et des blessées pour 1914-1918. Ce fut aussi quelque 10 % de plus que le nombre de pertes du Jour-J, le premier jour du débarquement de Normandie, en juin 1944.

     

    À propos des toutes dernières minutes de la guerre, la pittoresque anecdote qui suit mérite également d’être mentionnée, même s’il n’est pas certain qu’elle soit authentique. Quelques instants avant 11 heures, quelque part sur le front occidental, un Allemand déchargea complètement sa mitrailleuse sans même marquer un temps d’arrêt.
     

     

    À 11 heures précises, il s’arrêta, se redressa, ôta son casque, s’inclina et s’en retourna tranquillement vers l’arrière.

     

    Jacques Pauwels

     

    Source: Extrait du livre de Jacques R. Pauwels, 1914-1918 La Grande Guerre des classes, nouvelle édition, Editions Delga, Paris, 2016

     

    Des soldats épuisés après une bataille
    (photo aux  Imperial War Museums c/o Wikimedia Commons)

    Publié initialement sur investig'action

     

     

    Tag(s) : #Jacques Pauwels, #pacifisme, #Macron, #1918, #histoire

     


    Publié par    LIBRAIRIE TROPIQUES
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  • HÔPITAL : le pouvoir ne commence à reculer que sous la pression de la grève ... et de la rue

    Publié le 15 novembre 2019 par FSC

     

    Ce qui se passe en ce moment - avec la puissance des manifestations d'hier partout dans le pays - illustre avec force cet enseignement de l'histoire : TOUS les grands conquis sociaux ne l'ont été que par le rapport des forces et la pratique des luttes, JAMAIS par  le " dialogue social" !

     

    A commencer par les CONQUIS en matière de santé et de sécurité sociale en 1945 avec une CGT à 5 millions d'adhérents et en face une bourgeoisie et un patronat discrédités par leur collaboration avec l'occupant nazi!

     

    LOIN donc de l'idée que ces conquis de la Libération ont été obtenus dans un consensus national !

     

    Pour un premier enseignement de ce qui s'est passé en ce 14 novembre donnons la parole à la CGT de l'hôpital COCHIN :

     

     

     

    La mobilisation a été très forte. En effet, le boulevard Montparnasse de Port royal jusqu’au boulevard Raspail était bondé de manifestants en colère !

     

    COCHIN s’est notamment fortement mobilisé !

     

    Le sénat a décider de différer le vote sur l’examen du financement de la sécurité social ce même jour.

     

    Le sénateurs du groupe CRCE , en particulier, ont dénoncé l’indigence du budjet alloué à la santé publique.

     

    MACRON nous a infligé un discours disant qu’il va initier un "plan d’urgence"pour la santé.Tout cela est extrèmement vague et la CGTCOCHIN n’entretient aucune illusion face au manque total de fibre sociale de MACRON.

     

    En revanche, la pression entretenue par cette mobilisation forte va peut être pousser nos hommes politiques à s’interroger sur leur propre avenir électoral face à ce constat de destruction massive des hôpitaux publics en France.

     

    La mobilisation avec la CGT, doit se poursuivre, notamment avec la grande manifestation nationale contre le projet inique de MACRON qui veut remettre en cause l’age de départ à la retraite et le montant des pensions de retraites.

    CETTE MANIFESTATION MOBILISERA L’ENSEMBLE DES TRAVAILLEURS LE 5 DECEMBRE 2019.

    ______________

     

    Ils ont la trouille des convergences en train de se construire alors pour les contraindre à un recul sur toute la ligne :

     

     


    Publié par   Front Syndical de Classe
    URL    http://www.frontsyndical-classe.org/2019/11/hopital-le-pouvoir-ne-commence-a-reculer-que-sous-la-pression-de-la-greve.et-de-la-rue.html
    Relayé par http://11sbouge.eklablog.com/
    URL
      http://11sbouge.eklablog.com/politique-france-hopital-le-pouvoir-ne-commence-a-reculer-que-sous-la--a176910476


  • La grande majorité de la population estudiantine est en souffrance.

    13 nov. 2019

     

    Question d'actualité de Pierre Ouzoulias, sénateur des Hauts-de-Seine : la grande majorité de la population estudiantine est en souffrance. Mais le gouvernement renvoie à cette jeunesse le message détestable qu’elle ne serait qu’une charge, qu’un fardeau improductif qu’il faudrait continûment alléger.


    Relayé par http://11sbouge.eklablog.com/
    URL
      http://11sbouge.eklablog.com/politique-france-la-grande-majorite-de-la-population-estudiantine-est--a176907872





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