• Trente ans après la chute du mur de Berlin, on célèbre celui de l’apartheid israélien (Vidéo)

    mercredi 6 novembre 2019

     

    Ci-dessous une vidéo de Bansky sur le Mur de l’Apartheid israélien. Un mur jugé illégal par la Cour de Justice Européenne, qui annexe une grande partie des terres palestiniennes, et qui, sous prétexte de "séparation", ne bloque la circulation que des Palestiniens. Les Juifs israéliens sont quant à eux autorisés à franchir ce mur quotidiennement et sans restrictions à partir du moment où ils sont colons, ou bien soldats de l’armée d’occupation israélienne.

     

     

     

    Alors, faire des gorges chaudes et des célébrations sur la disparition d’un mur il y a 30 ans, montrer ce mur comme scandaleux, et faire semblant d’ignorer l’existence actuelle d’un mur de 8 m de hauteur, sur des centaines de km, avec ses miradors et des barbelés, sous prétexte que c’est le régime d’apartheid israélien qui l’a construit, c’est quand même un peu fort !

     

    Source

    CAPJPO EuroPalestine

    URL http://www.europalestine.com/spip.php?article620


  • #IDI #Taddeï

    Interdit d'interdire - Vers une «giletjaunisation» du monde ?


    Diffusé en direct le 4 nov. 2019
     
     
     
    Ce soir dans Interdit d'interdire, Frédéric Taddeï animera un débat autour de la question des mouvements de protestation observables au Chili, en Catalogne, au Liban, en Algérie, à Hong Kong etc : assistons-nous à une «giletjaunisation» du monde ?

    Avec :
     
     
    - Alexandre Devecchio, journaliste, animateur du Figarovox
    - Ludivine Bantigny, historienne
    - François Boulo, porte-parole des Gilets jaunes à Rouen, avocat
    - François Facchini, professeur d’économie à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre du Centre d’Économie de la Sorbonne

     

  • SUICIDES à l'éducation nationale : mépris et provocations du pouvoir

    Publié le 7 novembre 2019 par FSC

     

    Comme à la poste cette attitude du pouvoir n'est pas seulement le reflet d'une indifférence mais celui de la volonté de poursuivre la politique de casse des services publics en application d'un programme de privatisation et de domination sans partage des intérêts privés.

     

    C'est avec cette politique et ce programme qu'il faut en finir pour en finir avec l'angoisse des personnels, la perte de sens du travail ...

     


    SOURCE :

    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/reforme-du-college/suicides-dans-l-education-nationale-on-a-des-propositions-on-attend-que-le-ministre-arrete-de-nous-repondre-par-le-mepris_3691683.html


     

    Durant l'année scolaire 2018-2019, 58 agents de l'Education nationale se sont suicidés, révèlent les chiffres du ministère de l'Education dévoilés pour la première fois mercredi 6 novembre à l'occasion d'une réunion sur les conditions de travail des enseignants. "On a des propositions et on attend que le ministre les entende et arrête de nous répondre par le mépris ou la provocation", déclare sur franceinfo Sophie Venetitay, professeure de sciences économiques et sociales (SES), secrétaire générale adjointe du syndicat Snes-FSU.

     

    Comment interprétez-vous les chiffres donnés par l'Education nationale ?

     

    Sophie Venetitay : Ces chiffres disent quelque chose de très grave de ce qui se passe dans l'Education nationale. Ils disent quelque chose de grave et simple : aujourd'hui, dans l'Education nationale, on meurt de son travail. On est malade de son travail et on est malade d'aimer son travail. Aujourd'hui, les conditions de travail, les injonctions qu'on subit, ne nous permettent pas de faire ce à quoi on est attachés, c'est-à-dire faire réussir nos élèves. On le voit par exemple dans les collèges, les lycées, avec tout ce qui se passe autour du bac. Aujourd'hui, seule la conscience professionnelle permet de faire tenir un système qui est à bout de souffle et dans lequel beaucoup ne se reconnaissent pas. Certains en viennent à commettre un geste tragique et irréparable.

     

    Qu'en est-il de l'état de santé des personnels de l'Education nationale ?

    Il y a les statistiques que le ministère a rendues publiques, mais il y a aussi nous ce qu'on a rendu public dans notre enquête. Un sentiment de mal-être au travail qui est extrêmement important. On a 73% des collègues qui ont répondu à notre enquête qui disent que leur santé s'est dégradée en raison de leurs conditions de travail. Ce sont des chiffres extrêmement parlants. On a des collègues qui nous disent : "Je suis passé sous un rouleau compresseur inhumain". Aujourd'hui, les personnels de l'Education nationale ne vont pas bien. Cela s'explique en grande partie par le rythme des réformes qui nous est imposé.

     

    Le ministère s'intéresse-t-il réellement au problème ?

     

    Il y a eu un électrochoc à la suite du suicide de Christine Renon, la directrice d'une école de Pantin. Malgré tout, les réponses sont très loin de correspondre à ce qu'on attend. On nous dit qu'on va recruter des médecins de prévention. Mais aujourd'hui, on est dans une situation alarmante en termes de médecine de prévention et de médecine du travail. Il y a deux ans, on avait un médecin pour 11 400 agents. Donc il ne faut pas juste remplacer les médecins qui ne sont pas là, il faut en recruter beaucoup plus, leur donner les moyens de faire leur travail. 

     

    A aucun moment on a entendu le ministre parler des réformes, alors que l'on dit que cela nuit aux conditions de travail, à la santé des collègues. Le ministre nous répond que nous sommes des ventilateurs à angoisse. On ne peut pas entendre ce genre de réponse. Il faut qu'on ait une discussion sereine sur les réformes en cours, les conditions de travail et les salaires. On a des propositions et on attend que le ministre les entende et arrête de nous répondre par le mépris ou la provocation.

     


    FRONT SYNDICAL DE CLASSE

    URL http://www.frontsyndical-classe.org/2019/11/suicides-a-l-education-nationale-mepris-et-provocations-du-pouvoir.html


  • Déclaration de la direction d’Info’Com-CGT • 5 novembre 2019

      

     

    Déclaration de la direction d’Info’Com-CGT • 5 novembre 2019

     

    APPEL !

     

    « À quoi bon, c’est fichu, tout est joué, les gens sont individualistes, c’est dans la nature humaine. De toute façon, je n’aurais jamais de retraite. Et puis, il n’y a pas d’alternative… » Ces propos saturent l’air du temps. Ils témoignent d’un consentement à ce qui est contre nos intérêts. Pourtant, d’autres se battent.

     

    Alors ? Préparons nos mouchoirs ?

    Le consentement, le renoncement, ils comptent justement dessus… Ils ? Ceux qui veulent, sans notre avis, moins indemniser les chômeurs, liquider la retraite sociale, se débarrasser de l’hôpital public, laisser faire les licenciements, réprimer et balayer les droits sociaux…

     

    Que proposons-nous ?

    Info’Com CGT vous propose d’essayer l’action collective, la solidarité, la détermination d’objectifs communs.

     

    Toutes et tous, nous avons intérêts à une retraite sociale qui nous assure une vie en bonne santé, un accès pour tous les jeunes à un salaire décent afin de vivre correctement tout de suite.

     

    Ensemble, nous pouvons déterminer nos revendications, nos aspirations communes.

    C’est pour faire apparaître ces intérêts collectifs, pour fabriquer du « commun », que nous vous invitons à vous inscrire avec nous dans la construction
    du 5 décembre.

     

    Info’Com-CGT appelle à participer au mouvement de résistance et de contre-offensive à la casse sociale généralisée tant par le gouvernement que par le patronat.

     

    Une volonté d’action se manifeste. Elle aspire à dépasser les stratégies perdantes.

    La date du 5 décembre représente le symbole du rassemblement des mouvements qui veulent gagner. Ce rendez-vous repose sur l’espérance placée dans la force en cours, celle qui vit dans le mouvement de luttes pour l’hôpital public, les transports, la retraite solidaire, les salaires, l’éducation, etc.

     

    Info’Com-CGT se place dans la perspective de la réussite d’un 5 décembre conçu comme un point d’appui à une véritable reconquête, dorénavant possible.

     

    Info’Com CGT appelle à des mouvements de grève qui portent les revendications et les décisions prises par les délibérations collectives, à tenir en assemblée générale.

     

    URL https://www.infocomcgt.fr/5-decembre-lappel-dinfocom-cgt-pour-defendre-nos-retraites-et-nos-droits/

    INFO'COM-CGT
    4 rue Guyton de Morveau
    75013 PARIS
    news@infocomcgt.fr
    infocomcgt.fr


  • Israël falsifie l’histoire palestinienne et vole son héritage

    Israël falsifie l’histoire palestinienne et vole son héritage

     

    La Palestine est l’un des pays les plus riches au monde en termes d’antiquités, en concurrence avec l’Égypte dans le monde arabe. Au moins 22 civilisations ont laissé leur marque sur la Palestine, la première étant les Cananéens; leur présence est encore visible aujourd’hui.

     

    Depuis 1948, les gouvernements israéliens successifs ont porté une attention particulière aux antiquités qui ont une identité arabe et palestinienne distincte. Des comités d’archéologues israéliens ont été formés pour effectuer des recherches dans toutes les régions de la Palestine sur lesquelles Israël a été fondé. Le but reste de créer un faux récit historique en judaïsant les antiquités palestiniennes. Les monuments historiques des grandes villes palestiniennes, telles que Acre, Jaffa, Jérusalem et Tibériade, ne sont pas épargnés par ce processus.

     

    En outre, Israël a eu recours à diverses institutions pour juger la mode palestinienne par le biais du vol culturel et de la falsification systématiques. Même les recettes locales ne sont pas épargnées. Israël a participé à des expositions internationales pour présenter la mode et la cuisine palestiniennes étiquetées «Israéliennes».

     

    C’est ainsi que l’occupation israélienne et les «mafias» vendant des antiquités inestimables volent l’héritage et l’histoire de la Palestine, vieux de plusieurs milliers d’années. Cela se produit à un moment où les parties palestiniennes prennent des mesures et demandent la protection de leur héritage, de leur histoire et de leur civilisation.

     

    Dans ce contexte, des études ont montré qu’il existe plus de 3 300 sites archéologiques rien qu’en Cisjordanie occupée. Un certain nombre de chercheurs confirment qu’il existe en moyenne un site archéologique tous les demi-kilomètres en Palestine qui indique la véritable identité et l’histoire du pays.

     

    Il est important de mentionner ici les effets dévastateurs du mur de séparation israélien sur l’avenir des antiquités et des monuments palestiniens. La construction en cours du mur sur un territoire palestinien en Cisjordanie aboutira à l’annexion de plus de 50% du territoire occupé. Il comprendra également plus de 270 sites archéologiques majeurs, ainsi que 2 000 sites archéologiques et historiques. Des dizaines de sites et de monuments d’importance historique ont été détruits au cours de la construction du mur.

     

    Des études spécialisées sur les antiquités palestiniennes indiquent que, depuis son occupation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza en juin 1967, Israël a pu voler et vendre encore plus d’objets façonnés par les palestiniens de la Cisjordanie. Ce phénomène a été exacerbé par le déclenchement de l’Intifada d’Aqsa à la fin du mois de septembre 2000.

     

    Le Département des antiquités et du patrimoine culturel de l’Autorité palestinienne a indiqué que plus de 500 sites archéologiques et plus de 1 500 principaux monuments ont été volés et détruits par les voleurs israéliens et l’occupation. Comme le montre le travail de Salman Abu Sitta, plus de 500 villes et villages palestiniens ont été détruits et rayés de la carte par Israël depuis 1948. Le Département a également confirmé que les ressources culturelles et économiques de la Palestine continuaient d’être épuisé par Israël.

     

    Des études palestiniennes indiquent que la Nakba en cours s’explique par l’effondrement de tout système de protection des zones palestiniennes sous le contrôle israélien. Cette protection relève de la gestion directe de l’occupation, ce qui signifie essentiellement que l’armée israélienne est libre de détruire des sites du patrimoine culturel, comme cela a été le cas à Jérusalem, Naplouse, Hébron, Bethléem et dans d’autres villes et villages palestiniens.

     

    Le vol archéologique et la violation des sites du patrimoine palestinien constituent l’un des plus grands défis auxquels sont confrontés les Palestiniens qui cherchent à préserver leur culture et leur présence physique dans leur pays, menacé par la judaïsation et visé par une politique israélienne systématique. Nous devons sensibiliser la société palestinienne à ce nouveau défi imposé par Israël.

     

    Nous devons également renforcer notre capacité à lutter contre le vol de notre histoire par Israël aux niveaux local, régional et international. Cela pourrait être renforcé par le fait que la Palestine était membre à part entière des organisations internationales compétentes, y compris l’UNESCO.

     

    La diversité culturelle en Palestine remonte à des milliers d’années. Il est honteux que nous permettions que cela soit blanchi par l’histoire alors qu’Israël cherche à « prouver » son faux récit de « l’État juif », à l’exclusion du peuple autochtone.

     

    Article de Nabil Al-Sahli, paru le 6 novembre 2019

     

    Source : Middle East Monitor – Traduction : Collectif Palestine Vaincra

     

    COLLECTIF PALESTINE VAINCRA

    URL https://palestinevaincra.com/2019/11/israel-falsifie-lhistoire-palestinienne-et-vole-son-heritage/

     





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