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     6 janv. 2020

     

    Des colons israéliens attaquent un Palestinien avec des pierres Qusrah 21 oct.2019

    Le matin du 21 octobre 2019, vers 9 h 30, une vingtaine de colons, certains avec des fusils et des chiens, ont agressé des habitants de Qusrah qui cueillaient des olives sur leur propre terre. Les colons ont ensuite mis le feu à la façade d'une maison du village et ont ensuite lancé des pierres sur un poulailler et sur des habitants qui sont venus en voiture pour protéger le poulailler. Les agents de la police des frontières qui sont arrivés n'ont rien fait pour protéger les résidents et leurs biens et ont en fait lancé des cartouches de gaz lacrymogène sur eux. Quatre voitures ont été endommagées et une centaine de poulets sont morts.


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    Palestinian olive harvesters in Burin attacked by Israeli settlers and expelled by soldiers

    6 janv. 2020

     

    Des récolteurs d'olives palestiniens à Burin attaqués par des colons israéliens et expulsés par des soldats

    Le 18 octobre 2019, des colons ont agressé des agriculteurs de la famille Eid alors qu'ils récoltaient des olives sur leurs terres à l'est du village de Burin. L'avant-poste non autorisé de Givat Ronen est situé à proximité. Les colons ont lancé des pierres sur les Palestiniens et volé un sac plein d'olives et de feuilles de plastique utilisées pour attraper les olives secouées des arbres. Les soldats sont arrivés et ont ordonné aux Palestiniens de partir, sans arrêter aucun des assaillants.


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     8 juil. 2015

     

    En 2010, je suis allée chanter à Ramallah, en Cisjordanie occupée. J’ai vu dans quelles conditions les Palestiniens vivent, confinés sur ce bout de terre… J’ai vu l’armée d’occupation israélienne dans les rues de Jérusalem-Est et ailleurs. J’ai vu les colonies squattant avec arrogance le sommet de collines volées aux Palestiniens. Et partout où je posais mon regard, j’ai vu le mur de l’apartheid, le mur de la honte... J’ai promis aux gens que j’ai rencontrés là-bas de témoigner de ce que j’avais vu et ressenti, une fois de retour en France.

    Et puis, quatre ans plus tard, en juillet 2014, il y a eu Gaza : une nouvelle fois, la barbarie contre toute une population, 2.251 morts, 11.251 blessés, mutilés, amputés, 551 enfants dont la vie a volé en éclats dans le fracas des bombes. Parmi eux, les quatre petits de la famille Bakr - 10 ans, 10 ans, 9 ans et 6 ans -, volontairement ciblés sur la plage par un missile israélien. La destruction, les ruines, le désespoir, et pourtant, toujours, la dignité et la résistance d’une population sous blocus depuis neuf ans… Cette chanson est mon témoignage et un hommage aux martyrs de Gaza.

    Dominique GRANGE


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    Par Gidéon Levy, Haaretz, 2 janvier 2020

    Photo : Une famille palestinienne se réchauffe autour d’un feu durant une pèriode de temps froid dans un bidonville
    à la périphérie du camp de réfugié de Khan Younis, au sud de la bande de Gaza, 31 décembre 2019. Photo Khalil Hamra.

     

    C’est comme ça quand on s’amuse, le temps file. Il y a huit ans, en 2012, les Nations Unies ont publié un rapport intitulé « Gaza en 2020 : un endroit vivable ? » La réponse était contenu dans le corps du rapport : non. Sauf si des mesures étaient mises en œuvre pour la sauver.

    Aucune réelle mesure n’a été prise mais les projections dans ce rapport sévère ne sont en plus pas confirmé : la situation est bien pire que ce qu’il prédisait.

    Il y a un Tchernobyl à Gaza, à une heure de Tel Aviv. Et Tel Aviv n’est pas gêné par cela. Pas plus que ne l’est le reste du monde. Les analyses des informations de la dernière décennie incluent tous le reste, excepté le désastre humanitaire qui se déroule dans l’arrière-cour d’Israël, et pour lequel Israël est premièrement et principalement à blâmer, est responsable.

    Au lieu de prendre ses responsabilités pour les avoir expulsés et conduits à Gaza en 1948, et d’essayer de compenser et réparer ce qui a été fait, à travers de la réhabilitation et de l’assistance, Israël continue de poursuivre les politiques de 1948 d’une autre façon : une cage au lieu d’une expulsion, la prison au lieu du nettoyage ethnique, le siège au lieu de la dépossession.

    On peut douter qu’il y ait d’autres régions du monde où des désastres ont duré continuellement plus de 70 ans et tout cela en étant le produit d’actes humains malveillants. La mémoire de Gaza aurait dû nous harceler jour et nuit. Au lieu de cela, Gaza est oubliée. Seul le tir d’une roquette Qassam est capable de procurer un rappel de son existence.

    Quand le rapport de l’ONU a été rédigé, le taux de chômage à Gaza était de 29 %. Huit années se sont écoulées et aujourd’hui, selon la Banque mondiale, le taux de chômage là-bas a atteint un inimaginable 53 %, 67 % chez les jeunes.

    Est-ce que quelqu’un comprend ça ? Soixante-sept pourcent de chômage. Est ce que qui que ce soit comprend à quoi correspond une telle vie, quand la majorité des jeunes n’ont ni présent ni futur ?

    Le Hamas est la partie coupable. Le Hamas est coupable de tout. Et Israël ? Pas du tout. Quelle répression, quel déni et lavage de cerveau cela requiert-il ? Quels mensonges et quelles inhumanité et cruauté ? Un pays qui a envoyé des missions de secours aux bouts de la planète est, de façon révoltante, indifférent au désastre qu’il a créé à sa frontière et aggrave même la situation.

    Approximativement la moitié des résidents de la bande de Gaza vivent avec moins de 5,50$ par jour. En comparaison, en Cisjordanie occupée, seulement 9 % de la population subsiste avec une telle somme.
    Le Hamas est coupable. Comme s’il avait imposé le siège, qu’il faisait obstruction aux importations, exportations et à l’emploi, qu’il tirait sur les pêcheurs de Gaza, qu’il empêchait les malades du cancer d’obtenir un traitement médical, qu’il avait bombardé Gaza, tuant des milliers de civils et détruisant un nombre incalculable de maisons. Evidemment.

    Le rapport de l’ONU de 2012 prédisait qu’en 2020 Gaza aurait besoin d’au moins 1000 médecins. Mais dans Gaza de 2020, 160 médecins sont partis durant les trois dernières années. Tout ceux qui le peuvent, partent.

    Une jeune chirurgienne de l’hôpital Shifa de Gaza, Dr. Sara al-Saqqa, a témoigné au journal Guardian la semaine dernière qu’elle gagnait 300$ pour 40 jours de travail. Si ce n’était pour sa mère âgée, elle aussi serait partie.

    Il y a pire à venir. Quatre-vingt dix-sept pourcent de l’approvisionnement en eau est impropre à la consommation, comme l’estime le rapport de l’ONU. 100000 mètres cubes d’eaux usées par jour sont déversés dans la méditerranée, qui est aussi notre mer. Ashkelon se baigne dans les eaux usées de Gaza, mais cela ne dérange personne non plus. Trois ans après que le rapport de l’ONU ait été publié, les Nations Unies ont publiées le rapport de 2015. La guerre d’Israël sur Gaza, l’opération bordure protectrice, a déraciné un demi-million de personnes de leurs maisons et laissé Gaza écrasée. Mais ça non plus n’a rien produit de plus qu’un gros bâillement. Et puis est venu le rapport de 2018, cette fois de la Banque mondiale : l’économie gazaouie était dans un état critique. Laissez les suffoquer. Israël se tient au côté de Naama Issachar, la femme israélienne en prison en Russie, qui a été transférée dans une autre prison.

    Traduit de l’original par J.V.
    Source: Haaretz


    Publié par    AGENCE MEDIAS PALESTINE
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    Par Ramin Mazaheri, correspondant en France de la chaîne iranienne Press TV

    Source : Press TV
    Traduction : lecridespeuples.fr

    « Un peuple sans haine ne peut pas triompher d’un ennemi féroce. » Che Guevara

    L’assassinat sur le sol irakien de Qassem Soleimani, héros national iranien, va produire beaucoup de choses, et le ressentiment et la haine pour Washington partout dans monde en sont déjà une conséquence manifeste.

    Partout dans le monde, l’évaluation est la même : Washington a commis un acte de guerre. Dans sa soif sanguinaire de renverser la Révolution populaire et démocratique de l’Iran – afin de continuer à nourrir son insatiable cupidité néo-impériale –, Washington a soumis le monde à un électrochoc pour lui rappeler son immoralité féroce : on se souvient de la douleur de l’aiguille du médecin avec plus de clarté que de la douleur d’une longue semaine de maladie, après tout.

    Cet acte lâche, illégal et inhumain – qui vise si explicitement à ne profiter qu’à l’élite américaine et non à l’Américain moyen – aura tellement de ramifications que nous devrions prendre le temps d’évaluer historiquement le véritable héritage de Soleimani : il est le Che Guevara musulman.

    Il n’est pas simplement le « Che Guevara iranien » car cela n’aurait aucun sens au regard des idéaux du Che : tout comme l’Argentin, Soleimani a passé de nombreuses années de sa vie à combattre l’impérialisme américain dans de nombreux pays, et il est finalement décédé dans une terre étrangère du fait de sa croyance absolue en la réalité de la fraternité internationale.

    Limiter l’héritage de Soleimani en le présentant comme le « Che Guevara iranien » n’a également aucun sens étant donné les idéaux de la Révolution iranienne : la mort de Soleimani rappelle au monde que l’Iran – apparemment seul dans la lutte anti-impérialiste en 2019 – dépense sans compter son temps, son argent, son sang, son amour et les vies de ses ressortissants pour aider des non-Iraniens (et des non-chiites), du fait d’un sentiment progressiste d’internationalisme politique.

    Che Guevara a été assassiné en octobre 1967 en Bolivie. Le groupe avec lequel le Che a été capturé était international, comprenant des Péruviens, des Argentins, des Cubains, des Boliviens et même deux Européens. Sans la présence de Soleimani en Irak et en Syrie – et celle de l’Etat iranien derrière eux, de même que le Che était pleinement soutenu par Cuba –, ces deux pays seraient aujourd’hui sous domination impérialiste totale, et ce serait probablement aussi le cas du Liban.

    La Révolution iranienne a une portée et une envergure tout aussi internationales que la Révolution cubaine que le Che a contribué à créer et à défendre. Les détracteurs de l’Iran prétendent qu’il veut convertir chaque musulman au chiisme et imposer les lois iraniennes au monde entier… mais ce ne sont que des balivernes. Ce dont on l’accuse est plutôt le but orgueilleux de l’Occident impérialiste, car le but progressiste de l’Iran n’est pas le contrôle mais la libération des masses et leur émancipation.

    Peu d’Occidentaux semblent se rendre compte que la principale motivation du Che – qui est peut-être l’exemple même de l’internationaliste – était, sans aucun doute, le nationalisme latino-américain : son rêve était le même que celui de Bolivar (et de Marti à Cuba, et d’autres au Chili, au Nicaragua, etc.). Pour ceux qui voient la lutte anti-impérialiste avec une précision historique, il y a ici un parallèle évident avec le « nationalisme musulman » de Soleimani et de l’Iran.

    Seuls les laïcards, les iranophobes et les islamophobes pédants resteront aveugles à ce fait.

    Des milliards de personnes se moquent bien de savoir que ces gens-là resteront aveugles : tout comme Soleimani, le Che a été désavoué par les principaux gauchistes et révolutionnaires de son époque – l’URSS détestait le Che et sa résistance audacieuse à Washington, ce dont peu se souviennent. (Comme l’Iran aujourd’hui, le Che appréciait le point de vue chinois.)

    Moscou a insisté – à sa manière tout à fait européenne – sur le fait qu’eux seuls devaient diriger et élaborer une stratégie de lutte contre l’impérialisme occidental. En bref : maintenant que l’URSS avait été libérée de l’impérialisme étranger, plus personne n’avait besoin de prendre les armes. Bien sûr, au moment de la mort du Che, l’URSS n’était plus dirigée par le héros antifasciste que le Che appelait affectueusement « Papa Staline » : Khrouchtchev, Brejnev et enfin Gorbatchev deviendraient décadents, corrompus, voire renonceraient au soutien soviétique à l’anti-impérialiste international et à ses luttes, et feraient finalement délibérément imploser l’URSS par le haut et contre la volonté démocratique écrasante du peuple soviétique.

    Je demande aux gauchistes occidentaux – ou ailleurs dans le monde – qui ne voient pas clairement : pourquoi les Yankees ont-ils également tué Soleimani ? Pensent-ils toujours qu’il était, pour utiliser un terme populaire aux États-Unis vers 2003 (et toujours en vogue en France aujourd’hui), un « islamo-fasciste » ? Washington est certainement fasciste, mais ils ne sont pas islamophobes au point de tuer Soleimani de cette manière simplement parce qu’il serait musulman. J’espère que ces gauchistes obtus continueront d’essayer de comprendre le monde qui les entoure – un jour, ils y parviendront.

    Le Che a été assassiné parce que son objectif explicite était de créer « plusieurs Vietnams ». De nombreuses rues seront certainement baptisées du nom de Soleimani en Syrie, en Irak et même en Palestine (si l’Iran pouvait obtenir de l’aide des nations arabes !…). Ismaïl Haniyeh, le dirigeant du Hamas, l’a appelé « le martyr d’Al-Quds » (Jérusalem). Soleimani a sans aucun doute mené ses actions avec un grand succès.

    Mais l’invasion, les sanctions, la ré-invasion et l’occupation de l’Irak n’ont jamais motivé le public occidental à s’indigner comme il l’avait fait pour le Vietnam. Pourquoi ? L’islamophobie, peut-être. L’injustice envers les Irakiens a cependant motivé des Iraniens comme Soleimani.

    Le Che a-t-il triomphé ? Il a échoué en Bolivie et au Congo, mais Cuba reste le « premier pays libre des Amériques », et beaucoup diraient à juste titre le seul. Moins appréciée est la façon dont Cuba a combattu aux côtés de l’Angola non latin – qui a eu le malheur d’être colonisé par l’impérialiste occidental le plus arriéré (le Portugal) – et cela a directement conduit à la fin de l’Apartheid en Afrique du Sud. L’action du Che a sans aucun doute porté ses fruits, post-mortem.

    En Occident, le Che n’est qu’un moyen efficace de gagner de l’argent – son visage vend tous les types de marchandises – mais l’idée qu’on se souviendrait de ses idées, qu’elles seraient comprises voire enseignées (LOL) est risible. Car en Occident, le Che symbolise simplement la romance, et pas la révolution, la politique ou la morale.

    Et c’est là qu’il faut replacer Soleimani dans son contexte historique.

    Si l’attachement des Iraniens à préserver leur Révolution n’était que romantisme et pose, en lieu et place d’une disposition au sacrifice de soi nécessaire, entrepris même sans espoir de récompense terrestre (et en fait plus susceptible de produire tout le contraire), afin d’éviter que la férocité et la haine yankee ruinent la vie de dizaines de millions d’Iraniens, alors Révolution iranienne ne durerait pas. Les Révolutions tombent souvent : demandez aux Français. Ils la célèbrent toujours chaque année en commémorant la prise de la Bastille, mais c’est seulement de la romance et de la pose. [A moins que ce ne soit dû au fait que cette Révolution était essentiellement bourgeoise, et non populaire, en dehors de l’intermède Robespierre.]

    Que tous les non-Iraniens qui pensent que la Révolution iranienne n’est pas nécessaire à l’échelle mondiale, et surtout régionale, aillent de toute urgence demander à un Irakien, un Syrien, un Libanais, un Palestinien ou un Yéménite s’ils sont d’accord avec eux. D’autres pays seront inclus un jour, et je pense d’abord aux zones qui sont si vitales pour la culture islamique, comme l’Égypte, l’Algérie et l’Arabie. Un jour, les fils et les filles du Che et de Soleimani s’uniront dans des pays qui ne sont ni musulmans, ni latins, avec la grâce de Dieu.

    Pour ceux qui pensent que Soleimani sera le dernier à être atrocement assassiné, il est nécessaire de rappeler que la mort du Che n’était que la première – Sukarno, Nkrumah, Ben Bella, Martin Luther King et Robert Kennedy ont rapidement suivi.

    Cependant, nous ne devons pas oublier qu’ils ont été précédés au niveau national par Malcolm X et John Kennedy ; l’assassinat n’est pas du tout une nouvelle politique pour les États-Unis, et nous ne devons pas imaginer que ce serait soudainement devenu le cas. Le but de tels assassinats est clair : décourager les futurs révolutionnaires, mais aussi porter un coup d’arrêt aux mouvements anti-impérialistes en cours.
    Cependant, je ne crains pas une seconde la chute de la Révolution iranienne du fait de la disparition de Soleimani, et je le dis avec révérence pour son sacrifice et ses réalisations : l’idée qu’une Révolution populaire puisse (ou doivet) reposer sur un seul homme… ce ne serait pas une Révolution, ni un mouvement populaire, mais l’idolâtrie du capitalisme-impérialisme occidental. Ce serait Macron, Cecil Rhodes, Louis XIV, Churchill et, bien sûr, Trump, et en aucun cas une véritable Révolution. Une culture révolutionnaire réussie produit un système qui est capable de produire des dirigeants moraux et capables encore et encore jusqu’à ce que la Révolution soit vraiment indéracinable – les Iraniens ont plus de 40 ans de Révolution réussie sur lesquelles ils peuvent fonder leur foi en l’avenir de manière justifiée, même en ces tristes jours.

    Trump a commis un acte de guerre, mais une vengeance trop hâtive serait presque certainement préjudiciable aux nombreuses causes justes pour lesquelles Soleimani et d’autres ont tant sacrifiées. Soleimani n’est pas devenu le Che Guevara musulman, triomphant à plusieurs reprises d’un ennemi féroce, en plaçant le bien d’une personne sur le bien de la nation et le bien de la lutte. [L’Iran saura répondre comme il se doit, et choisira judicieusement le lieu, le moment et la manière, sans se soucier des rodomontades de Trump.]

    L’Angola est le meilleur exemple de la façon dont la mort de Che aurait dû être traitée : ils ont lancé une offensive anti-impérialiste appelée « Che n’est pas mort », qui s’est avérée être le début de la fin du contrôle portugais sur la Guinée-Bissau, puis de tout l’empire portugais en 1974.

    Grâce en grande partie aux efforts de Soleimani, après tant de décennies de corruption, de haine et de brutalité dirigées par l’Occident, l’Irak semble maintenant suffisamment fort pour pouvoir expulser les États-Unis immédiatement voire pacifiquement. [Et inévitablement, ils se retireront de tout le Moyen-Orient, en position verticale ou horizontale.] Je ne pense pas que Soleimani demanderait un héritage plus grand que cela –c’est pour cela qu’il s’est sacrifié.

    Voir notre dossier sur Soleimani, et les autres articles de Ramin Mazaheri.

     

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    Publié par   LE CRI DES PEUPLES
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